Psychanalyste
Sage femme
Ecrivain-Poéte
ק - QOF - Psaume 119 : 145 -12
extrait du recueil "Un océan sans surface - Apocalypsis" Juin 2021 Año Ranza @todos derechos reservados
Un océan se déverse sur les pétales en averse
Des fleurs de lys sacré se dispersent en éclair
Sans l’ombre de traverse des peuples jonchés au sol,
En tournesol sans soleil –Soyez Saint car Je suis Saint *
Soyez grandement flou, imbroglio des âmes,
Ourdissent-elles au mieux la vannerie des murs
Des moissons de Lumière,
Elles accueillent en leurs seins, le lait essence pure,
Ce sang inonde les corps, ces larmes inondent les yeux,
Les orifices d’Amour construisent dans le néant
Entre deux regards le lien du ciel à la terre.
Rech et Vav s’embrassent,
A condition du vide empli d’air et de feu entre les deux incarnes,
Le fusain lève son trait et l’Amour bat son plein.
*Lévitique 19.2
Ecarter le voile de la face du mystère (extrait du recueil "Un Océan sans surface - Divinae Particula Aurae" )
@AnoRanza derechos reservados 06.12.20
A l’ombre de mes veines il coule une rengaine
Celle de mes branches frêles jonchées de rouge gorge
A l’ombre de mes seins il coule une fontaine
Celle du tronc tortueux dirigé vers les cieux,
A l’ombre de mes reins il coule quelques graines
Celles des racines célestes, inspirées de mangrove
A l’ombre de mes yeux, il coule goutte après goutte
Le sel de mes aïeux épopée de saunage
A l’ombre de mon cœur il coule une marjolaine
Infusée dans son pré, tourment –thé des Amours
A l’ombre de mes mains il coule les chemins les vies incarcérées et les libérations, de ce corps honoré des plaisirs et souffrances
A l’ombre de son front il coule à l’unisson la sage mélodie du présent bienséant et quelques mélopée de nos plus grands secrets.
Ecce panis angelorum inspiré du psaume 103 Bible d’Ostervald
@AnoRanza derechos reservados 05.12.20
Ecce panis angelorum, factus cibus viatorum / Voici le pain des anges, qui est devenue la nourriture des hommes
https://www.youtube.com/watch?v=urje4KmonUg
D’yeux pour le monde, les clignements
Cent vibratos, sans l’ombre entière
Du tournoiement de la lumière
Grand manteau merveilleusement
De peaux de pierres, rideaux distend
Cent milles prières, simorg de fer
Du tour du monde, instinct de guerre
Grand mensonge et la mère s’y prend
Vents messagers, ravins des cœurs
Sifflotement, douce berceuse
Atermoiement de la faucheuse
Habit d’abîme, la terre se couvre
Du temps qui rode, sur les rêveuses
Les eaux feuillages dorment et… s ‘entrouvrent.
A bout de doigt
@AnoRanza derechos reservados13.11.2020
Douleur solaire tu irradie
Réchauffe les cœurs des plus hardis
Sans même briller sans même tenir
Le fourmillement des grandes idées
Au bout du doigt l'épine surgit
Au bout du souffle l'épée brandit
Au bout des âmes, reconnaissance
Devient un présent plein de sens,
Silence au calme sur son rocher
Tonne le vide, les ricochets,
Tonnerre colère la nuit s'emplit
Des idées claires et des mots sombres
Des idéaux brandissant hauts
Un jeune roseau sans drapeau,
Et maintenant et à l'instant
Qui ne meurt pas et ne nait,
Qui ne pleure pas et ne rit pas,
Posez enfin la main sur moi
Doux regard calme et main légère
Posez enfin l'âme sur moi
Promis je ne m'enfuirais pas.
https://soundcloud.com/user-68021305/o-salamandra
https://soundcloud.com/user-68021305/femmes-voix-sirom-4-wav
Croquis poétique Vernissage de l’exposition des photographies de Jules F.E.T.A. / Perpignan / France
@Ano Ranza derechos reservados 08.02.2020
Oiseau de fer de feu et d’eau
Danse en enfer des gouttes en flammes
Poursuit l’hiver des états d’âmes
Sans jamais plaire aux ombres-dames
Sans jalonner les cycles obtus
Prairie d’oiseau sans voie sans mots
Naviguant prou en danse nuage
De faire sans dire l’oiseau de fer
De prés de loin si loin qu’on peut,
Du bout des doigts il n’y a qu’un pas
Du bout du monde tombe le trépas
Ces douces morts des parts de soi
Laissant la peau pleine de morts sûres
Cicatrisant parfois la nuit
Sous la lumière du clair de lune
Une caresse sur les feuilles
Des sensitives jadis piquante
Et l’oiseau monte dans les racines
D’un céleste œil brillant, infime,
Macroscopie des âmes enfouies
Dans la nature cette divine.
Croquis Krystöf Art
@Ano Ranza derechos reservados Mars 2020
A nos cœurs défendus A nos enfants des rues
Dans nos mains liserons les fleurs fleuriront
Nos pieds s’enliseront dans l’arcane des nuits
Nos genoux faibliront et avanceront, lent
Sans mentir sur ce sol soutenant nos rebonds
Sans décrocher des terres, argile, poussières d’Emeraude
A nos cœurs défendus A nos enfants des rues
Le regard sans paupières, reste entier, voit le vrai
Les rideaux sont tombés Les rideaux ont brulé
Et les larmes de sang virevoltent et jouent
Sur le visage enfoui des autruis assagis
Ces autruches dans leurs mots- Ces autres sans démenti
A nos cœurs défendus A nos enfants des rues
Le ciel ne s’étonnera que des soumis aux lois
Avec ces somnolents, à vos corps défendant.
Oubliez vos paupières, ces armures de démon
Ces peaux de pierres trop dures stroboscopent les images.
Le scénario est su et les acteurs crédules.
A nos cœurs défendus A nos enfants des rues
Votre maitre est venu témoigner votre usure
Si lourde que soit vos croix, discernez vos émois
Les rideaux s’ouvrent enfin, il n’y a plus qu’à jouer
Vos enfants et vos guides connaissent l’absurde guerre
A vos belligérants, que votre Ange vous envole.
Croquis Ecrits Saints - Bible livre d'Ezekiel
@Ano Ranza derechos reservados
En cette terre d’Airain, le chasseur brandit l’arc
En lançant sans savoir le calepin de sagesse,
La flèche en bandoulière, bout de bois de ferveur
S’envola dans l’abscond d’un branchage de toison,
Canopée qui parfume un Air tout plein de brume,
Devant les premières loges les Enfants mangent de l’orge,
Les grains qui se succèdent, collier de céréales,
Le germe évoluera sur le cou des bambins,
Tel un lierre grandissant qui s’enracinera
A nouveau sur cette Terre, sous ce Ciel de terreau,
La splendeur d’un éveil et d’un être qui veille
Ne présage jamais le temps qu’il fait la veille,
Et le demain du jour n’existe ô grand jamais,
Chaque Pas est sacré comme une grande épopée
Splendeur de ton écueil, les Larmes sont en deuil
Et dans la grenouillère, la vasque et le lac
Emergent quelques roseaux couronnés de grandes Flammes,
Et le Soleil se tint tel un Ange sur la branche,
Brandit son Arc en ciel et lâcha sa revanche,
Brindille immortelle retombant dans son champ
Helicrise bronzée pour une Eternité
Qui entendit une Voix… qui parlait en lumen…
Etincelle de Saphir sous un ciel vermeil, abreuvé d’Elixir d’un feu de mille Rires.
Croquis Well Rimo édité RESSACS revue sénégalaise de poésie
@Ano Ranza derechos reservados Mars 2020
MASAI
Élevés Éleveurs en tortures sédentaires
Ailes scellées, Duvet lourd, sur un corps englué
Élevés de vos cœurs saisissant leurs missions
Divine interaction et digne célébration
De l'esseulé qui sait qu'il n'est pas endormi...lui...
Chansonnier de palabres, peu se rassemblent encore
Au pied du baobab les mots seront pléthores
Enterreront le leur d'un Passé de folklore.
Elevés Eleveurs , Guerriers des temps nomades
Vos regards sont charnières, le Ohm soulage l'Iris
L'Osiris dans vos mains qui dessinent vos mots
La langue Maa dit vos peurs mais guident tout vos pas
Divine mise à mal le bien en fleurira
Semi-Nomades enfouis, vos sédentaires colères surgiront par vos Arts
Croquis Actualité politique C19
@Ano Ranza derechos reservados 17 Mars 2020
Petite terre en tranche de pomme,
Aussi brillante qu'un atome
Hébergeant quelques milliers d'homme
Dont certains hébergent trop de rats
Et d'autres ouvrent les portes du bas.
Petite terre en rondelle
Les équateurs se font la malle.
Terres parallèles tant bien que mal
C'est au centre que le pépin dort
Germe de tout les rameaux d'Or.
Vous, dans vos lumière d'humains confiant
Arrosez donc l'arbre florissant
Fermez vos portes aux corruptions
Ouvrez vos yeux sans jamais fuir
sans avoir peur de leurs plans sombres
Les rats ne sont trop que si on les nourrit...
Croquis d' ANNIVERSAIRE- Commande faite par les filles en cadeau à leur père
@Ano Ranza derechos reservados
Il est des paires d'années ou l'on sème du blé,
Il est des paires d'yeux attentifs à ses filles, Il est des pères présents, d'autres absents, casaniers,
Des paires d'yeux, attentifs, discrets, qui s'écarquille...
Un bonhomme de chemin, le baluchon léger,
Marche lente, doucement, les traces de pieds marquées,
Marquées sur le chemin des généalogies,
Trois enfants ont suivi ; ses doux pas établis...
Il paraît qu'il s'endort, devant les grandes tablées,
Planer au-dessus d'eux, au-dessus de ces gens,
Voler et observer, dans un raisonnement,
Les magiciens qui savent, eux... si bien cuisiner...
Alors si l'on dessine les contours du bonhomme,
Une aura douce, aimante, se versant dans les films,
Présage de scénarios, si ce n'est pour de vrai,
Présage d'imprésarios, des révolutions nées...
Oû est l'artiste aimé, qui est tant désireux,
Tant disponible auprès, de ses enfants curieux,
Regard si bouleversant, d'un amour périlleux,
Fierté bien condensée, il n'est pas encore vieux...
Il est des pères présents, des paires d'yeux tolérants,
Éternel positif, positivement là,
Il est des pères présents, bien ouvert, bras ballants,
Devant les scénarios, des vies de ses enfants...
Il lui faut une valise, dedans, rien n'se verra,
Un journal, tour du monde, un bon vin millavois,
La moto en photo, sa notice d'intello,
Enfin l'calendrier de rugby, un cadeau...
Voilà venir le jour, c'est dimanche, il est l'heure,
Le bonhomme en moto part courir, prés d'la mer,
C'est lui on l'a bien vu, c'est Gilbert, à l'envers,
Il court sans se taire, le soleil en travers...
Gilbert court sur ses terres, terres d’aïeux, bienheureux,
Et comme il sait bien faire, son bel itinéraire,
Il a fait sa carrière, et son argumentaire,
Mais d'un grain téméraire, il sait bien vous distraire,
Vous l'aurez tant aimé, vous... son hérédité...
Et sans vous y soustraire, c'est votre père, c'est Gilbert...
Croquis LUMIERES - Photo Xavier Gourmelon
@Ano Ranza derechos reservados 2019
Ça tourne en ritournelle, en rond-point de non-sens, en avis de sortie, en changement sans rênes,
Ça tourne en belles spirales, en arrosoir fermé, en spatule acérée, en changement de graines,
Ça tourne comme un stylo obéissant aux miennes, aux mains, aux entrepôts de soi entre deux pots obscènes,
Ça tourne, ça change de ton, aquarelle d'humeur comme on mène son chemin en forêt, en humant l'âme en peine,
Ça tourne en sacrifice, rond-point ingrat du fils qui fait son demi-tour sans prendre l'oxygène de son père en rengaine,
Ça tourne, hétérogène, un peu d'âme, ours en peine, un peu d'amour sans peine et à la fin il reste des résidus de haine,
Ça tourne ça se malmène, et puis l'âme se surmène à mettre en camisole les accès de doux leurs, mensonges de douleurs, on ment dans nos propres songes, même...
Ça tourne et ça assène de lourds sabres de flemme à tenir en haleine les émois de son cœur, un miroir qui renvoie mieux les cernes que le sourire terne dessinant son mensonge... à soi-même, je t'aime mais plein de haine,
Ça tourne, jeune érudit, tu as posé ton cœur sur la table en ébène et tu t'en veux, par cœur, tu connais la rengaine, tu perds des bouts de toi, de tes thèmes pleins d'ardeur qui se transforme en haine, l'ocytocine-rancœur,
Ça retourne, détournement de fond, les poings serrés mignons qui retiennent, qui maintiennent la persienne d'un amour un peu caché de peur mais donné...magicienne,
Le nuage en a fait sienne, de ton allure d'indienne chantant les larmes au cœur autour d'un feu de graines, et les grains qui crépitent qui explosent comme un cri, un coup, un mot écris,
... et le chant des sirènes s'ensuit sur le maquis, une petite magie pour faire l'amour sans haine, ma morale doyenne raisonne en camisole mais les forces conviennent d'exploser comme la haine,
Feu d'artifice, comme un feu de mensonge, ça brûle en graine torride puis les cendres s'envolent comme une haine inhumaine jetée d'un geste frivole du bout de la jetée, le sort en est fini, je t'aime et je te haine, que le repos advienne. L'éolienne a tourné.
Croquis Actualité politique CHYPRE
@Ano Ranza derechos reservados 02.2020
Épée. Lancée. Posée. Sans affront.
Idée. Pointée. Tenue. Aérienne.
Poing sans hameçon un point à la ligne.
Empreinte de sang le sud est en fond.
Chypre. Ame cœur Ame île Ame de fond.
Lame de rasoir en pointillée entre les masses dévergondées.
Chypre en îlot, miette d'Asie d'Afrique et d'eau.
Espadon des airs inférieurs pointant la cime des racines.
Gouttes. Une seule goutte de trop suffit à faire déborder le reste à vivre.
Par dessus bord.
Un homme à la mer ! ...s'entend dire l'atmosphère naïf à accueillir les dérives.
Grosse goutte qui chute au Nord Ouest à babord.
Accoste. Accoste donc Indien marin.
Nicosie est née. Peuplée des âmes de fond dont les tsunamis d'inspir sont le vortex de la trachée des guerres.
L'épée des dames aux clefs des portes est posée.
Grèce enlacée Turquie glacée. La chevauchée pleure et nage comme un lion en cage.
Croquis mélodie à la Flûte enchantée improvisée Ayah Advaita Vedanta 28.03.20
@Ano Ranza derechos reservados Mars 2020
Enfin dehors dans les sentiers
Ou l'âme s'entend même murmurer,
En fin de doute et danse souple,
Entre deux gouttes, les mots errent,
Doux labyrinthe en émeraude,
Oh non jamais on ne s'y perd,
Le corps y rode et s'entremêle
Les spirales s'engouffrent en cabale,
Et les cailloux blancs posent le temps.
Enfin dehors dans les sentiers
Ou l'âme s'entend même murmurer
En virevoltant sous le vent,
A l'abri des plumes d'antan
Aucune cire ne tient nos ailes,
L'envol de la moindre poussière
Sur l'œil sourcillant de soleil
Qui déplacera les hémisphères,
En une poignée de grain de terre.
Enfin dehors hors des sentiers,
S'écoulera le temps des vies
Dans la couleur du sablier,
Au gré des vents au gré des pluies,
Vie d'Ether impossible à dire
Vie d'éternelle ritournelle
Un peu Ici et Maintenant
....et puis toujours...
Les mains tenants le fil des vies
Denses d'inspirs de connivence
Air pur éternel jouvence,
Jamais ternes, elles flottent, les bulles,
De pensées traversant tropique
...et puis toujours...
Pour que les enfants rient d'Amour,
Dans la cour en Uni-cité
De deux mains, main dans l'autre main,
Puis les enfants intérieurs
Sauront rire d'Amour dans leurs coeurs.
Croquis « Guerriers de la pluie fuyant la sécheresse du Dieu Rouge » Œuvre peinte Harry Kampianne édité RESSACS Revue sénégalaise de poésie
@Ano Ranza derechos reservados29 Mars 2020
Pieds nus. Sol dru. Crevasse en lézardière.
Entourloupe de nuages la brise n’en a que faire.
En détour d’un ravin l’eau y fait son chemin.
Et sèche elle s’égoutte, neige elle se souviendra.
Pieds nus. Sol dru. Il faut bien deux échasses.
Enjamber les ravins asséchés de la lune.
Aspirés en spirale dans les cratères de feu.
Et sèche, elle s’égoutte formant des sabliers.
Pieds nus. Sol dru. La distance n’est qu’idée.
C’est un pan de raison, une pensée fourmillante
Ou le regard émet les mots et les palabres.
Télépathe et Empathe les guerres n’iraient pas loin
Pour ceux dont le destin les fera se rejoindre.
Pieds nus. Sol dru. Pour les milices enclines,
A suggérer leur art à démener leurs cœurs,
Quand on défend les larmes et toute leur liberté
A jaillir en secret comme la pluie des orages.
Nos anges font la ronde et de poussière de feu
Recouvre nos décombres, anciennes sécheresses,
Ils consolident nos sols et cultive l’aliment
Qui dessine le corps en véhicule volant.
Croquis Destino
@Ano Ranza derechos reservados Avril 2020
Les lents réveils immergent le ciel des petits points de suspension,
Trente six lampions tournent en rondelles autour des esprits en querelles,
Ange et Démon en mascarade, solidaire et rebelle aux armes
Les masques tombent et le sourire de savoir tant... ce scénario,
Le filtre UV tanne les ardeurs dantan, élevées devant l'absurde, l'incohérence, et le stupide
Des faits et gestes télévisés, des gepettos du monde entier,
Les lents réveils immergent le ciel des petits points de suspension,
Conscience en berne les yeux collés, Tel un enfant se réveillant
Les poings fermés sur le sternum Gardant secrète la grande lumière
La clairvoyance cette évidence, Les poings fermés, les traces d'ongles, dans la douce paume de main,
Conscience en berne, cernes envolées, La liberté de respirer,
D'escalader ses grandes falaises, Sans jamais plus crier en vain
Dans la société des malins, Pinocchio ne mentira plus,
Ni aux enfants ni à son cœur…
Et les ficelles seront pelotes, pour soutenir l'arbuste en fleur
D'une nouvelle génération, dans son terreau de transparence,
Seule loi dans l'air, la loi louable, Des gardiens d'âme des anges-vigiles
Aucun faux pères ne sévira Aucun étau ne vous tiendra
Ni même aucun assistanat, ne vous infantilisera
Autant d'armée que d'esprit sain, repeupleront la terre de Sion,
Dans le fourreau de leurs épées se trouve l'Emeraude des destinées.
Croquis - photos du quartier Saint Jacques à Perpignan.
Crédit photo Marc Gourmelon
@Ano Ranza derechos reservados 2019
Ici git le pourpier qui ne fleurira jamais
Dans son pot dessiné par la craie de l’enfant
Grosse ombre, grasse dame et degueulis de plis
Regard sombre regard d’âme et pupille infini,
Ici gisent les joyaux des sorcières accomplies
Brandissant l’amulette du képi des pantins
Surgissant sans remettre du jour au lendemain
L’heureux senti des cœurs vient à la mauvaise heure,
C’est un heureux bambin, c’est le grain de bitume
C’est le Saint Porte-clé, debout au sein de l’antre
En nez glissant de morve, un vert séraphinite
Jamais cristallisé, jamais en bracelet,
En nez sentant l’opprobre du Saint Jacques momifié
C’est sur un escabeau que l’enfant dresse son dos
En naissant tant qu’il pleut - Alea jacta est
Plusieurs des gouttes d’eau sont tombées en glaçon,
Lumière de grande ère, en ciel de lin malin
Seul le bleu sait passer dans ce drap si épais
Seul le blé de leurs routes passera les trottoirs
Comme si des mouchoirs nettoyaient au buvard,
Des années révélées laissées en abandon
Des ans tant célébrés de louanges sans regret
Mais les murs chargés ont vieilli comme la vieille
Assise au coin des flammes des âmes engitanées,
L’enfant ne laisse aucun trottoir devenir sien
Et lorsqu’il danse en train de courir vers les siens
Le lit de la rivière s’engage vers les rives
L’enfant s’adonne à rire, son trottoir n’est pas ivre,
Les temps mènent à foison l’étendard haletant
Celui qui porte aussi les culottes en dentelles
Ce luisant grillagé prêt à tout supporter
Étendard du drapeau des générations nées,
Grillagé en sourire comme les plis des doux yeux
En paupières trop tannées et tarabiscotées
Front gris de l’âge ancien en grillage de page
Ou sont écrites les lignes d’une vie de présage,
Entre dans un abstrait cocon en labyrinthe
Des secrets en lucarnes et des balcons en larmes
Dégoulinant des lierres rampant en courant d’air
Autour des graphitis des lézards de crépis,
Danse au sol sur un sable de poussière lamentable
L’Âme en joie à souffler des nuages de sourire
Les dents échevelées et les scalps en broussaille
Noir comme les blés parasités d’ergots
L’enfant ne laisse aucun trottoir devenir sien
Il gravit les graviers et enjambe sur les pentes
Les lettres en clé de sol jetés comme les poubelles
Comme on jette les étoiles par les fenêtres ouvertes,
Vie d’amour en frétille des gitans plongent dans l’eau
Vie d’âme ou de brindille comme l’oiseau fait son nid
Et le gitan s’exprime par ses yeux noirs profonds
L’herbe folle tombe du ciel et la pluie suinte du sol,
Les temps mènent à foison l’étendard haletant
Dans ses robes colorées ces cheveux d’enfants nés
Obscurité percée par les flammes argentées
Du flamenco dansé dans la ruelle hantée,
Sédentarisation le prêtre l’a prédit
Les maisons ont des portes et des fenêtres ici
Chabolas évidées – le lierre y fait son nid
Nomades abandonnés et les chemins s’ennuient.
Des dalles en marelles dédale perpétuel
Un voyage dans le temps à l’aube la rue s’entrouvre
En faille du volcan qui jamais ne s’éteint
Ici on entend bien le bruissement des femmes
Qui lavent les charbons de leurs doux vagues à l’âme
Et leurs sourires délivrent l’or du temps à vivre,
Bel enfant beau ballon l’odeur est comme le bruit
La bulle s’envole légère aux couleurs de gasoil
On entend rire au loin la vieille juste à coté
Le bloc a résonné les souris sont cachées,
Parfois la rue transpire des allures de ses briques
Gouttelettes d’un empire, Cassanyes respire
Les places, îlots de grâce, rejoignent les familles
Qui s’embrassent et s’enlacent, et les enfants fourmillent…
Parfois la rue transpire d’une neige pugnace
Le flocon a bravé les dédales des toits
Dans la Fontaine Neuve, l’eau résonne des vers
Des gamines qui chantent à minuit en hiver,
L’absurde code à vivre n’entre pas dans le bruit
Personne ne dicte ici une suprématie
La loi dans les pupilles les femmes y sont enclines
Mais c’est elles qui dessinent les fenêtres aux maisons,
Analphabètes elles lisent des montagnes de livres
Dans les mains qui ne sont pas des petits poings fermés
Mère debout bras croisés, les yeux intra-céleste
Les cheveux blancs noués s’envolant dans la pente,
Des ruelles enclavés dans l’épave d’un enclos
Saint Jacques vibre au violon les dimanches aux bras nus
Les sourires des aïeux sur les rires des gamins
Mère debout sans bouée tu surveilles tes enfants
Qui nagent dans la boue, terre en larmes si calme.
t
Croquis Ano Ranza Crédit Photo S. Vilain
@Ano Ranza derechos reservados29 09 2019
Des ombres enveloppantes les déambulations
D'un humain virevoltant perdu hors de son arbre
Presque mort à dessein, la vie douce dans la chute
En attendant le sol d'humus amortit.
Blaste saisissant frivole l'incarne si absconde
Un tourbillon l'enrobe et l'ombre remonte plus haut
Là où les cimes luisent d'une lumière de balise
Et tout doucement calme l'incarne pousse l'air affable.
Les vents emmènent au loin comme les pluies rassérènent
Virevoltant dans l'air, des princesses de lumières
En écho de lumens, se promènent en rengaine
Poussiéreuses, en tornade, si transparent cet air.
Connaitre ses ombrages, en retournant les pages
Des tares d’aïeux en nagent vers les rives sauvages
En retournant les cartes les bateleurs en sus
Faire des maux de son cœur, un empereur nu.
Croquis Ano Ranza Image Auteur inconnu
@Ano Ranza derechos reservados02.02.2020
L'arbre dessine ses racines dans le ciel d'hiver
Embrasse en labyrinthe la lune en demi teinte
Rien ne gène la vue ni branche ni mur ni loi
Quand l'iris de son cœur observe les bonheurs,
Rosée des nuages gris chutant sur les feuillages
Embrassant sans astreindre la canopée du sol
Rien ne gène la marche la voûte plante son ère
Quand le pas de son cœur avance sur le chemin,
Flamme d'essence de l'âme, imperturbable lance
Qui embrasse la mèche, ce visage ineffable
Rien ne gène les âmes dessinant la fumée
des encens tournoyant des lumières du feu
Quand les trépas du temps qui passent sur une seule vie
Escaladant les marches des souffrances qui construisent
Quand l'âme se repose dans un rythme de cœur,
Le souffle dans les flûtes des bois d'arbres précieux
Embrasse un univers enchanteureux sans guerre
Et un grand chant heureux s'élève sans barrière
Rien ne gène notre air, sauf l'immobilité
Quand la toile d'araignée est trop entretenu
Par un terre à terre dru
Le souffle ne s'entend pas, c'est par les doigts qui jouent, que l'oreille devine.
Croquis Ano Ranza / Image Auteur inconnu
@Ano Ranza derechos reservados 2020
Saturne tourne en deçà
Taciturne spirale
Incarne en dents de scie,
Et le soleil dessine
L'éther dans sa bobine
L'éternel des cimes
Puis la lune octroie
L'astragale fusée
L'astre en vague fumée,
Petite Mars en vol, tournoyante frivole, égouttant toute une mère de mercure brûlant,
Nouveau-né brandissant la douceur d'une épée
à l'aube du jeudi, sous la neige écarlate,
Un écart de deux pieds,
mouvante stabilité des mois réincarnés.
Extrait de croquis Ano Ranza Dessin Auteur inconnu
@Ano Ranza derechos reservados2019
L'oiseau sacré d'Ichtar,
A ton bel arbrisseau à la fraîcheur du soir
A la montagne de myrrhe à ta colline d'encens
Sur les monts du Liban une plaque d'ivoire
S'ouvre des eaux glissantes et à ton devenir
Remonte vers les atlantes, leurs cascades de menthe
Un vin de thym doré amassé à la main
Sur un plateau d'Amour de je t'aime de je rode
Le long d'une rivière chargée de pierreries
Ses lèvres ont l'éclat de l'anémone ou perle
Une huile de myrrhe brillant à l'éclat de nos lunes ...
Séminaire de l’Institut Freudien de Psychanalyse du 25 MAI 2019 - NIMES « Psychanalyser, un métier impossible »
@Ano Ranza derechos reservados 25 MAI 2019 -
De fil en aiguille en semblant y croire.
Ensemble y arriver tout seul, c’est espoir
Trouver ses Arianes, fil de lin de Soi
Avant que les Moires, dans ces miroirs noirs
Ne coupent court aux schèmes, Poucets égarés.
Et en bord de route le pouce relevé, ta troisième oreille à peint des merveilles, mais ce n’est pas une pipe juste un calumet, la paix ne m’irrite qu’en ces temps de guerre, les tranchées, Soldat ! sont un canapé, un canaguerre gris, bancal parfois, et en bord de route, le pouce relevé, tu t’immisces sans fin en cryptomnésie, comme une taupe le jour, chauve-souris la nuit, mais heureusement tout breuvage endeuille, c’est ton funambule qui tire la sonnette pour ne pas tomber dans un infini – interminable – des finissables. Cette fin c’est le petit poisson qui l’a peint.
Un possible métier, Psychanalyser.
Métier à tisser pour détricoter
Les tapisseries à désamorcer
L’art de momifier sans emprisonner
Les désirs enfouis, et ceux même pas nés
L’art de déposer à la fin des mots
Despoints de suspension sans finalité…
En écho d’un temps jamais écoulé
Somme toute, somme nulle, mieux, piquer un somme
Bataille terminée en ballade moins morne
Equilibre-Satisfaction-Renoncement-Présent
Seule Lou vivant hors du temps eu une mort irréelle.
De fil en aiguille en semblant y croire.
Croquis de danse « Celles-là » chorégraphié par Jackie Taffanel Duo dansé par Laura Vilain – Eugénie Bacqué musiques de Fabien Vilain – Zoé Keating
@Ano Ranza derechos reservados 30 Juin 2018
Teaser https://youtu.be/HDsvjor_sIM
Croquis poétique écrit dans une écriture automatique sans inclusion de raisonnement, sans regarder la feuille, ou les mots viennent aux mains depuis la danse en duo entrant dans un regard et une intensité musicale unique, raisonnant dans ce chai de pierre et de poutre, traversant le public respirant à peine, suspendu au temps comme la baguette plantée des horloges solaires. L'une est Laura, L'autre Eugénie, et la musique s'ébat d'aléas, portée par les impulsions de Jackie attentive à la danse comme une bulle englobe et protège l'air si dense. Hier, L'une et l'autre, passant alternativement de séparation à fusion, de deux danseuses uniques à un danseur composé de deux âmes, par à-coup, deux puis une, puis deux, puis une....dynamique laissant au public le temps de penser à respirer. Aujourd'hui, même chorégraphie, mais L'autre est L'une et L'une est L'autre, le départ est lancé crescendo doucement et jamais il ne lâchera, jamais il ne lâchera la portée de notes qui ne laissera point de point d'orgue... Le spectateur respirera pour la première fois à 39 minutes et 40 secondes. L'enfant seul ne se retournera pas pour chercher sa mère. Le soleil et la lune ont oublié de tourner.
Celles-là.., on est deux..., l'une se lève, le dos, marche suivie par l'autre, lentement, main tendue, regard du fond de l'angle, étirement saisi, Viens vers moi, tu est liée, déambule, doucement, ne tremble pas..., secousse, intermittence de l'autre dans l'une, le muscle se saisit de l'air projeté par l'autre, et ça respire, et les genoux saisis par les mains se plient et s'entrechoquent, visage dans le creux du cou, l'autre derrière, balance, droite-gauche, hier-aujourd'hui, les bras balancent comme l’Éole se délie, symétrie des bras liés, mains serrées, l'une est devant, l'autre pied dans la main. Elles se lâchent, croix de doigts, lent frémissement comme l'enfer ne se ment...pas. Jeux de mains croisés, symétrie envoyée dans l'air, le long de ton avant bras la main puis le corps saisi l'amour de l'une de l'autre, mains au visage, musique qui frémit et lance le fortissimo des corps, décor lent et pénétré de spasmes de l'une portés par l'autre, détour de jambe, la course, mains en l'air, attrape l'air, symétrie des yeux, je m'assieds sur ton corps, l'autre porté par l'une endimanché de sa chemise de soie, l'une porté comme un « i » droit porté vers la poutre du ciel sans nuage léger de l'air envoyé par les mains qui tournent et jettent cet air. Marche à deux, mains croisées sur les cuisses enjouées de pianissimo bordé de soi, de moi...en même temps tant de douceur de corps de l'autre de l'âme à l'une, lame de corps-deux l'air de pierre, le couteau de tes lancés de jambes qui tournoient porté par l'une, l'autre glisse sur l'une. Marche pianissimo, regard de vigilance, le duo ne fait qu'un comme un animal à quatre pattes scindé par la lame de l'âme à deux. L'une est l'autre. L'autre est l'une. L'autre le pied sur l'une et ça tourne et sans fourvoyer le regard accole les fortissimos de bras lancés comme l'herbe pousse sur le sable le dimanche. Je jette tes mains qui tiennent le talon de ton sein, avance, l'autre avance bras tendus et l'une s'échoue au sol. Mes mains sur ton visage je caresse le présage et porte tes douces fesses, la démarche au sol en rampant de milles façons. Mais ça dessine cinq doigts dix doigts blancs sur les rondeurs noires de la ceinture pelvienne du corps, enroulement parallèle elles regardent au fond à gauche vers la fontaine de pierre, la musique qui pleure ses tonalités de douce errance au corps en cœur en chair en âme, l'autre tire la lune qui glisse au sol des dunes. La musique est posé comme ma jambe romps ton bras. Ça tourne et ça se regarde, vite un peu de lévite et ça va vers la dense lune qui agrippe ses jambes comme un cerceau qui roule, se déchire et s'enfile, l'autre entoure et tournoie et un bras qui surgit, oui elles sont bien en vie. L'autre nageant sur son dos comme un poisson de rêve malgré son poids, relâché dans l'eau de l'air ouaté. Porte, sans aucune porte fermée elle se portent, main dans la main je te tiens et sur le dos elle advient. Vite et ventile le ciel est vu. Bien si bien les regards vers le haut ...puis la course en vélo... l'eau les porte sans frémir et comme des tables à poser le regard au-delà... lentement...elles tournoient bras mains pieds légèreté, leur Moi enserrés jouent dans la main des émois et leur Soi s'entend de claquement de bras, mains épaules ventre et ça tanguent..., mains écartées au visage enserré et la légèreté d'ailleurs, bras lancés, marche en arrière, non ça avance, pas de danse. Je me lève je suis l'une et je sors du sol, je vois l'autre et titube et frivole. Je suis l'autre je vole comme l'oiseau navigue dans les mots en symétrie, mais si... mais tri donc tes regards, tri ce désert qui espère et qui suit, qui interroge et qui assouvit. Si tu peux me suivre...mais si mais tri donc ta marche et jette ce corps qui t'emmêle. L'autre, croisée, qui sursaute et tressaute. Elles reviennent ensemble, le mouvement en miroir qui rampait sur le sol, les bras surgissent comme le plantain dans l'herbe qui se débat pour dépasser... Des pas, c'est la main qui croise l'autre main... Des pas, c'est le rythme qui s'arrête, et ça plie doucement mais sur ces visages de l'autre et l'une. Les deux présages de rentrer en images, imbroglio de membres ensemble elles tournent et lancent le frisson et parcourent en mots de velours les corps imbroglio mélange de duo, les mains les plantes des pieds doucement attachées, le nœud des corps sépare le bon grain de l'ivraie, la marche à quatre pattes en liesse comme des papesses qui debout se regardent dos à dos regard fou, écriture dans l'air chaud qui s’efface aussitôt – Celles-là dessinent dans l'air une aquarelle de primevères, de par terre de soucis, de plantains qui démangent et la musique des gouttes d'eau qui claquent et les laisse l'une et l'autre en attaque de leurs corps sans jamais interrompre le partage de leurs mots, scripte de bras de mains de visages de fesses remontées... Ça frappe le sol et, par terre, en tas amoncelé de l'une et l'autre, quand la respiration seule s'entrevoit sans linceul et qu'elles roulent en arrière bras tendus vers le ciel. Il pleut mais la lune est par terre et se lève, recourbant l'autre en rêve, regardant ce qu'elles laissent, reculant si sereines, jeux de mains qui se touchent de loin, de si loin les âmes s'emmêlent dans un tricot d'ébène et elles aspirent à voir au ciel... à entrevoir leur miel trop vite juste vite, bien vite bien en vie... en mains tout un temps soit peu l'animal de soie s'accole du miel de l'une et l'autre, s'englue de l'une et sans jamais se quitter l'une assise sur l'autre en contemplant..., décidée..., le regard assuré, décidé, libéré. Tout est vu de moi mon visage ma vie n'a pas d'âge, elle descend sur mes joues mes lèvres mon cou... et le ciel est observé l'air n'est plus transparent. Il est vu. Dessiné. Mais de l'autre qui se tend et la main de l'une qui amène une lune sur le visage de l'autre... elles donnent en deux instants, rien de grave en l'instant, si mes traits sont en pointillés - symétrie décalée, balance balance... Comme la nuit la lune se lève, l'une est debout, nage vers le ciel, regard au sol vers le soleil, en bout en bas elle s'assoit sur l'autre, tenace encerclant la menace et libérant si pugnace, enroulant de ses poings fermés... la glace. Harmonie de ce bout de chair en mouvement épris de s'avancer vers l'air laissé derrière l'autre qui avance lentement dans ce coin devant à droite... l'une s'arrête et lentement..., Viens...dit-elle à l'autre, Re-viens Suis-moi Regarde-moi N'oublie pas....l'autre sort et ne regarderas pas, les regards font des fils qui ne s'emmêlent pas, les corps continuent d'avancer...partent...et ne reviendront pas...
Titre | Date | Jour | Emplacement |
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